Déclaration du SECUSM contre la discrimination
Notre syndicat est profondément engagé dans la lutte pour la justice sociale, l’égalité et contre toute forme de discrimination sociale, raciale, contre les femmes ou les minorités et ce en tout temps et en toutes circonstances.
Notre syndicalisme est celui qui a choisi de regrouper et d’unifier toutes les catégories d’emploi, masculines, féminines de tous les secteurs d’activité, de toute origine parce que nous comprenons que la justice sociale se bâtit en prenant conscience que nos différences peuvent servir à nous rendre plus forts, ensemble, contre le pouvoir en place.
Notre syndicalisme trouve sa source dans les idées progressistes des syndicalistes qui dès le début des années 1900 refusaient le syndicalisme corporatiste des syndicats de métiers qui ne défendaient qu’une catégorie de travailleurs qualifiés en laissant pour compte les travailleurs non qualifiés, les minorités ethniques et les femmes.
Notre syndicalisme n’existe que dans la lutte contre toute forme de discrimination, dans l’unité des travailleuses et des travailleurs de toute origine.
Ici même au CUSM nous luttons contre la discrimination que l’on peut constater encore aujourd’hui dans certaines pratiques ou décisions de l’administration.
Au-delà des déclarations de convenance des autorités patronales et gouvernementales, qui ne servent qu’à polir leur image, en ce qui nous concerne, la discrimination, le mépris, nous les ressentons jusque dans nos salaires. Nos emplois moins qualifiés, nos emplois occupés par des femmes et des personnes d’origines diverses sont systématiquement dévalorisés.
Le Pouvoir nie le rôle crucial de nos emplois dans la bonne marche de nos institutions.
Le Pouvoir garde bien ancré dans sa façon de penser et dans ses actions de nous déconsidérer, de nous discriminer.
Le Pouvoir sait s’enrober de parures, mais sa philosophie de change guère.
NOUS, les cantonné-es dans des emplois éternellement sous-évalués;
NOUS les femmes,
NOUS les minorités,
NOUS que les gouvernements appauvrissent depuis des décennies,
NOUS avons mis de l’avant le 3$ – 1$ – 1$ de l’heure pour toutes et tous.
C’est la continuation de notre bataille de toujours pour obtenir justice et respect. Une justice et un respect qu’on nous refuse encore et toujours même si, pour faire bonne figure, nos élites nous appellent maintenant les « anges gardiens ».
Il semble que pour le gouvernement les « anges gardiens » devraient renoncer au salaire qu’elles et ils ont droit pour se contenter de belles paroles, ça aussi c’est méprisant.
Dans notre syndicat, dans nos assemblées, dans nos structures, dans nos actions et dans notre pensée, nous voulons constamment que chaque composante de notre importante diversité se sente incluse et c’est cette inclusion qui nous fait avancer dans nos combats pour la justice, le respect, pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs.