Une gestion qui pourrait aggraver la pandémie

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Le 11 septembre nous avons fait une mise en garde importante au Dr Gfeller dans une lettre COVID – URGENCE : travail en rotation et travail sur plus d’une unité/site.

Nous avons demandé :

  • Que tous et toutes les employé-es passent le test d’étanchéité pour le N-95
  • Que tous et toutes les employé-es qui travaillent dans une zone jaune ou rouge aient le masque N95 en plus des gants, d’une blouse et d’une visière
  • Que les masques N-95 soient disponibles en quantité suffisante, et ce, en tout temps
  • que chaque travailleur et travailleuse de la santé soit testé une fois par semaine. 

ET

  • que tous les postes existant actuellement qui requièrent la rotation de quart et, ou la présence sur plus d’une unité ou site soient réaffichés sur un seul quart et une seule unité de travail.

Toutes ces mesures sont vitales alors que nous sommes toujours aux prises avec la COVID.

La réponse des Ressources humaines est irréelle.  

Sur le masque N-95
Puisque le N-95 n’est pas obligé par le Ministère, le CUSM ne fera rien de plus…

Sur les mouvements de personnel sur plusieurs unité/sites

Le CUSM n’a pas abusé des droits que lui donnaient les ARRÊTÉS MINISTÉRIELS et le CUSM n’a pas déplacé des employés des zones chaudes vers les zones froides….

Ce n’est pas faux mais nous avons dû rappeler aux Ressources humaines que nous avons eu plus de 280 employés infectés tout titre d’emploi confondu et que le CUSM n’a pas encore les moyens de tester tous ses employés régulièrement donc… on déplace de quart en quart, d’unité en unité et de site en site des gens non testés, possiblement infectés et même possiblement asymptomatiques.  

En d’autres mots le CUSM n’a aucune idée de l’état de santé des employés qu’ils déplacent et nous savons que plusieurs patients et des 280 personnes infectés l’ont été sur les lieux travail

Sur les postes en rotation et, ou, sur plusieurs unité ou sites

Sur cette question la réponse, est proprement à parler, inconcevable.  Les Ressources humaines nous disent qu’ils ont reçu l’ordre du Ministère de ne plus afficher de postes en rotation ou sur plusieurs unité/sites car cela pourrait contribuer à la propagation du virus, mais, pour les postes en rotation et, ou, sur plusieurs unités/sites qui ont étés attribués AVANT la pandémie, ces postes-là vont rester tels quels…

On croit rêver…. Si ce n’est pas prudent de promener des employés sur plusieurs quarts, unité, sites avec les nouveaux affichages il faudrait qu’on nous explique comment cela peut être acceptable pour les postes créés avant la pandémie…  Ça ne fait aucun sens.

Un virage radical et urgent

La Direction du CUSM doit prendre de façon urgente un virage radical comme l’a fait la Direction du CISSS de Laval.  Voici les mesures qui ont été prises et nous demandons d’appliquer les mêmes mesures au CUSM en plusieurs étapes :

  1. tous les postes de PAB et de ASSS (tous les sites)sont transformés en postes à temps plein sur une base volontaire.  Aucun poste en rotation et aucun poste sur plus d’une unité de travail/site
    1. pour tous les titres d’emplois de la catégorie 2 et 3, aucun poste en rotation et tous les postes sur une seule unité/site

ET, on procède à trois affichages

  • pour les postes à temps partiel régulier TPR pour prendre des postes à temps complet dans leur unité
    • pour les postes TPO – prendre des postes à temps complet dans une unité.
    • pour les étudiant-es qui vont graduer du programme accéléré de formation PAB – attribution des postes à temps complet restant
    • tous les affichages subséquents seront sur des postes dans des unités fixes sans rotation et sur un seul site

C’est cette stabilisation du personnel qui est vitale pour limiter la propagation du virus au sein même du CUSM.

La transformation des postes PAB et ASSS à temps plein permettra d’accomplir un des buts qui étaient visés l’an dernier par le CUSM, soit d’avoir au moins 120% de personnel par unité/service de façon à s’assurer de la continuité des soins tout en couvrant les absences et les congés.  

À l’aube d’une possible deuxième vague le CUSM ne peut se croiser les doigts et dire qu’ils attendent que le Ministère décide pour eux.  C’est la responsabilité de la Direction du CUSM d’assurer la santé et la sécurité des employé-es et des patient-es.


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